Pour notre Ecole, et depuis toujours, la réussite des élèves consiste à les intéresser à leurs matières, leur en démontrer l’intérêt et l’utilité, à souligner leurs progrès individuels dans un climat de sérénité positive et respectable.
Pour autant, la posture de l’enseignant-e a considérablement évolué. Soutenu par la réforme du secondaire II mise en place en 2000, qui infuse désormais toutes les sections, le rôle du « bon enseignant » s’est étoffé. Il ou elle n’est plus le-la garant-e solitaire de la transmission d’un savoir unique. Dorénavant plus proche d’un-e guide ou d’un-e coach, il ou elle est celui ou celle qui installe un espace de recherche favorisant l’épanouissement de l’intelligence collective et de l’acquisition des connaissances par les pairs. Nos enseignant-e-s s’adaptent, vulgarisent et savent accepter que, sur certains sujets approfondis par les élèves, et notamment pour les travaux de maturité ou extended essays du Baccalauréat International, leurs auteur-e-s les maîtrisent mieux.
En miroir, le corps enseignant s’appuie sur « le collectif afin d’additionner les compétences et les forces des un-e-s à celles de leurs collègues. »* Dès lors, la philosophie de l’Ecole repose sur le travail d’équipe partagé par toutes et tous.
« J’ai le privilège de compter parmi mes collaborateurs des responsables et des enseignants qui, comme moi, pensent que l’école doit aller au-delà de la simple transmission des savoirs ; sans pour autant nous substituer aux parents, notre responsabilité est aussi de permettre à nos élèves de se sentir bien et en phase avec le siècle dans lequel ils grandissent. »
Alain Moser, 2002
*Alain Fracheboud, directeur du Collège de Genève