Bon-ne enseignant-e

Membre d’un collectif afin d’additionner les forces et compétences des un-e-s à celles des autres pour faire réussir les élèves

Enseignant-e Ecole Moser
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Enseignant-e Ecole Moser

Mae Mesfin

Dès les premières années, Henri Moser croque le portrait du « bon enseignant », sa référence, dont la motivation est la pierre de touche. Celle de réussir son année scolaire tout autant que celle de faire réussir les élèves.

Pour notre Ecole, et depuis toujours, la réussite des élèves consiste à les intéresser à leurs matières, leur en démontrer l’intérêt et l’utilité, à souligner leurs progrès individuels dans un climat de sérénité positive et respectable.

Pour autant, la posture de l’enseignant-e a considérablement évolué. Soutenu par la réforme du secondaire II mise en place en 2000, qui infuse désormais toutes les sections, le rôle du « bon enseignant » s’est étoffé. Il ou elle n’est plus le-la garant-e solitaire de la transmission d’un savoir unique. Dorénavant plus proche d’un-e guide ou d’un-e coach, il ou elle est celui ou celle qui installe un espace de recherche favorisant l’épanouissement de l’intelligence collective et de l’acquisition des connaissances par les pairs. Nos enseignant-e-s s’adaptent, vulgarisent et savent accepter que, sur certains sujets approfondis par les élèves, et notamment pour les travaux de maturité ou extended essays du Baccalauréat International, leurs auteur-e-s les maîtrisent mieux.

En miroir, le corps enseignant s’appuie sur « le collectif afin d’additionner les compétences et les forces des un-e-s à celles de leurs collègues. »* Dès lors, la philosophie de l’Ecole repose sur le travail d’équipe partagé par toutes et tous.

« J’ai le privilège de compter parmi mes collaborateurs des responsables et des enseignants qui, comme moi, pensent que l’école doit aller au-delà de la simple transmission des savoirs ; sans pour autant nous substituer aux parents, notre responsabilité est aussi de permettre à nos élèves de se sentir bien et en phase avec le siècle dans lequel ils grandissent. »

Alain Moser, 2002

*Alain Fracheboud, directeur du Collège de Genève